Langrune

Le projet réinterprète le paysage dunaire originel et reconstitue ses fonctions écologiques et climatiques : limitation des vents, infiltration des eaux, fixation des sables et lutte contre l’érosion, biodiversité.
Le jardin dunaire atténue l’impact des embruns et relie place haute et digue par des cheminements en pente douce.
La contrainte de l’exposition au vent devient un levier de projet, à la fois bioclimatique (confort thermique, zones d’abri) et poétique (ondulations végétales, perception sensorielle amplifiée).
La composition végétale s’inspire des typologies dunaires naturelles : dune blanche et grise fixée par des herbacées, dune brune forestière. #cut
La halle constitue une rotule entre ces deux paysages contrastés : la place, ouverte vers l’horizon ; et le jardin mémoriel, plus intime, accueillant un monument commémoratif à l’ombre d’une pinède.
L’architecture de la halle s’inspire des bâtiments maritimes et des mâts des bateaux. La toiture blanche flotte au-dessus de la place, telle une voile tendue. Le toit se soulève légèrement à l’Ouest pour mieux laisser voir sa sous-face éclairée depuis la place ; il s’abaisse vers le jardin, guidant l’eau de pluie au pied des pins. De nuit, la halle devient une véritable lanterne grâce à une projection lumineuse, qui anime sa sous-face.