Saint-Omer

Cinq sites de l’agglomération, à l’interface entre le cœur urbain et le marais audomarois, sont identifiés pour recréer des interfaces productives entre ville et eau.
Le projet appréhende le territoire audomarois comme une biorégion urbaine, c’est-à-dire un espace géographique tenant compte des milieux habités plutôt qu’un territoire administratif ou politique. Cette échelle d’analyse, associée aux scénarios du GIEC, permet de mettre en évidence l’exposition du territoire audomarois au risque de submersion marine : bien que situé à 30km de la côte, le territoire est hydrauliquement relié au littoral et directement soumis à ses variations.
Le projet propose de mettre en œuvre deux systèmes de parcs «hydro-productifs». #cut
Le long du canal, le Parc du Marais accueille un ensemble de zones d’expansion des crues. Ce paysage évolutif préfigure l’inondation, tout en permettant une urbanisation guidée par le principe de transparence des sols.
Le Parc du Coteau se déploie autour du boulevard Vauban et transforme l’ancienne enceinte en boulevard productif. Il reconnecte des quartiers enclavés, révèle les traces hydrauliques et historiques des fortifications et déploie la géothermie comme levier de rénovation urbaine.
Ces « paysages capables » constituent des structures de densification qui pallient l’étalement urbain et qui permettent de gérer les aléas hydrauliques.